Prise de position de Sport Vaud sur la proposition de contre projet à l’initiative « Pour une politique sportive vaudoise ambitieuse »
Un pas supplémentaire doit être effectué !
Le Canton soutient des manifestations internationales, ce qui est bien, mais le devoir de la collectivité qu’est le canton est de soutenir les initiatives régionales sises sur son territoire. En ce sens, permettre la réalisation d’activités où les Vaudoises et les Vaudois participent en masse est un point très important. Ces manifestations doivent être soutenues.
Þ La construction d’un centre sportif cantonal
Le contre-projet répond à des besoins qui auraient dû être couverts depuis
longtemps. De fait, les deux crédits-cadres, sans engagement pérennes de
l’Etat, ne permettront que de combler le retard pris dans ce domaine par notre
Canton. La construction d’un centre sportif cantonal, infrastructure existante
dans d’autres cantons, serait une vraie ambition et montrerait que le Canton de
Vaud souhaite être le Canton du sport en Suisse. Notre canton veut accueillir
un centre national de foot – élément salué par Sport Vaud – mais ne désire pas
investir en faveur d’un centre cantonal pour ses propres sportifs et camps
scolaires. Cela n’est pas cohérent.
Þ Offrir la quasi gratuité des cours jeunesse et sport dans le canton de
Vaud.
La loi ne permet pas une gratuité totale, mais des prix attractifs permettraient
aux clubs de former plus de personnes en dépensant moins d’argent et donc
en l’utilisant d’une autre manière.
Þ Sport inclusif
Dans les thématiques transverses, le Conseil d’Etat propose sans entrer dans
les détails, l’engagement d’un ou une déléguée au sport inclusif s’appuyant sur
un budget afin de mener des projets. Dans l’optique de favoriser un sport inclusif
au sein des clubs et associations sportives, il apparaît important d’apporter des
compétences au sein des clubs via la mise en place d’un pool d’experts en
activités physiques adaptées qui accompagneraient et conseilleraient les
structures dans la mise en place d’une offre adaptée.
Le seul soutient à l’encadrement sportif est insuffisant. Il faut pouvoir soutenir l’entier de la structure qui doit supporter des coûts de location et d’organisation élevés. Si nous voulons avoir les meilleurs sportifs dans nos centres, il faut leur offrir les meilleures conditions et donc soutenir les associations cantonales dans cette mission. Il est justement indiqué dans le contre-projet que « les moyens déployés restent insuffisants si l’on veut développer une vraie politique de soutien au sport d’élite et de la relève ». Malgré cette constations, le Conseil d’Etat propose au travers de la mesure n°27 de « favoriser l’installation de centre nationaux de performance sur sol vaudois ». Les centres régionaux, soit le premier échelon des centres de performance, est complètement absent de la réflexion. Si les CRP ne peuvent pas se développer il n’y aura pas de développement de CNP. Il est nécessaire de soutenir la base de la relève avant de soutenir le haut de la pyramide.
Le contre-projet répond à des besoins qui auraient dû être couverts depuis longtemps. De fait, les deux crédits-cadres, sans engagement pérennes de l’Etat, ne permettront que de combler le retard pris dans ce domaine par notre Canton. La construction d’un centre sportif cantonal, infrastructure existante dans d’autres cantons, serait une vraie ambition et montrerait que le Canton de Vaud souhaite être le Canton du sport en Suisse. Notre canton veut accueillir un centre national de foot – élément salué par Sport Vaud – mais ne désire pas investir en faveur d’un centre cantonal pour ses propres sportifs et camps scolaires. Cela n’est pas cohérent.
La loi ne permet pas une gratuité totale, mais des prix attractifs permettraient aux clubs de former plus de personnes en dépensant moins d’argent et donc en l’utilisant d’une autre manière.
Dans les thématiques transverses, le Conseil d’Etat propose sans entrer dans les détails, l’engagement d’un ou une déléguée au sport inclusif s’appuyant sur un budget afin de mener des projets. Dans l’optique de favoriser un sport inclusif au sein des clubs et associations sportives, il apparaît important d’apporter des compétences au sein des clubs via la mise en place d’un pool d’experts en activités physiques adaptées qui accompagneraient et conseilleraient les structures dans la mise en place d’une offre adaptée.
L’intégration du FUP qui a des règles très précises d’octroi et qui exclut de fait une grande partie des projets de nos associations, va limiter les possibilités d’autres demandes en asséchant ce fonds. Une grande partie des mesures prennent leur financement dans le FUP alors qu’il devrait s’agir du budget de fonctionnement de l’Etat.
Pour les clubs/associations qui ont des activités qu’avec des adultes, le soutien J+S ne s’applique pas. Soit le canton désire soutenir uniquement les clubs faisant la promotion de la relève et uniquement reconnus J+S, soit il doit avoir une politique plus ambitieuse et soutenir tous les clubs et par là même toutes les activités proposées à l’ensemble de la population quelle que soit son âge.
Les prestations fournies par les associations et clubs sportifs sont d’un intérêt prépondérant pour favoriser le maintien en santé de la population. En ce sens, il est important de reconnaître ces activités et de les soutenir tout comme c’est le cas de celles offertes dans le cadre J+S.
Le Canton doit construire en partenariat avec des communes au minimum 3 salles sur le territoire cantonal pour le sport associatif avec une jauge de 3000 spectateurs. Ces dernières permettront de recevoir des manifestations nationales dans des conditions optimales. Ce manque avéré sera difficilement comblé par une approche uniquement incitative.
Il est par ailleurs nécessaire, pour les infrastructures d’importance cantonale que le Canton prenne exemple sur la Confédération en octroyant, en plus d’une subvention à l’investissement, une subvention pour les charges de fonctionnement. Cet élément a un double avantage. Tout d’abord, cela rassurera les communes concernées et favorisera la réalisation de ces infrastructures. Ensuite, cela soutiendra la pérennité des infrastructures et de fait assurera la cohérence de l’investissement cantonal.
De par leur engagement au service de la population et organisées en structures sans but lucratif, les associations cantonales sportives devraient bénéficier d’une exonération fiscale.
D’autre part, Sport Vaud s’inquiète de lire que les montants promis dans le cadre du contre-projet pourraient être remis en question à chaque budget. Il apparaît comme indispensable la mention d’un montant minimal garanti au sport vaudois.
Nous sommes convaincus que le sport et l’activité physique sont des éléments fondamentaux de la société, ils touchent et relient tant de domaines. Leur soutien est essentiel en termes de santé publique et de cohésion sociale. En cela nous nous devons d’être ambitieux et d’apporter une réponse à la hauteur des enjeux.
Consultation publique du contre-projet: donnez votre avis, chaque voix compte!
Toutes les organisations ou personnes peuvent faire part de leur avis au Conseil d’Etat sur le contre-projet présenté. Nous vous encourageons à prendre connaissance des documents du contre-projet et de partager votre avis grâce au formulaire de consultation. Les retours sur le contre-projet sont possibles jusqu’au 30 août 2024.
Lien vers le formulaire (délair 30 août 2024)